Ses commerces et industries :
Le village ne dispose plus que d'un bar, d'une boulangerie et d'un débardeur qui s'est installé dans le village après avoir choisi une enfant du pays.
Au début du siècle, le village comptait à titre d'exemple une douzaine de débits de boissons selon Mme Tettamanti, Lydie. ( en compagnie de qui j'ai eu, il a une quinzaine d'annéesle plaisir de passer un après-midi) Cette personnalité locale restera longtemps en raison de son charisme une référence en matière de mémoire pour les habitants du village qui l'ont connue.
Par le passé, selon les annuaires administratifs, différentes activités y prospéraient :
Des tourneurs : DROUET Alp. et DROUET Nic. Des taillandiers : DAUNOT MEZIL, CAMUS Fred. DEVIVIER Basile Rémy, PETIT Ch., Feuillet Vieillard, Vieillard E.
Un tanneur : Basile.
Un sabotier : Mangeot père et fils.
Un plafonneur : Vincent Aug.
Des Menuisiers : Collin, Grégoire.
Un Mégissier : Chaudron.
Des mécaniciens : Vieillard Frères.
Des Maréchaux : Martinet, Richier Frères.
Des maçons : Dervogne fr.
Des huiliers Gaillard frères
Un distillateur : Jolly.
Un couturier : Jacquemin.
Des cordonniers : Camus Jules, Notré Aug.
Un cloutier : Louis
Des charrons : Bouzon Eug., Grégoire Fr., Michel Jules, Viellard Ern.
Des charpentiers : Bertauld, Daunot Em.
Fabriquant de chaises : Destrubet.
Carrossier : Babin fr.
Bourreliers : Chaudron Hect.
Bouchers : Brocandel Numa, Chaudron Hect. Chaudron Arsène.
Boulangers : Lignot Ch., Petit Jules.
Boisseliers :Somonet fr., Mangeot fr.
Bois : Igier Arsène.
Toutefois aux environs de 1896, une partie importante de la population masculine du village comptait des " migrants ", c'est à dire des personnes qui allait exercer en dehors du département diverses professions industrielles, laissant aux soins de leurs épouses pendant neuf ou dix mois de l'année, la culture et la régie de leurs propriétés. (Il se recrutait à cette époque plus de migrants dans les cantons de Triaucourt et de Vaubécourt que dans celui de Revigny aux Vaches )
Nombreux sont les migrants qui exerçaient la profession d'émouleurs. ( Rémouleurs) Ils se rendaient dans le nord de la France, la région parisienne mais aussi les pays voisins, Allemagne, Suisse, Pays Bas. Ils se déplaçaient en emmenant leur lourde meule et emmenaient parfois avec eux des enfants âgés d'une dizaine d'années quelques fois moins pour leur apprendre le travail.
Extrait des archives de Villers aux vents : " Mais les cordonniers et les émouleurs ne passaient pas tout leur temps à Villers : ils partaient au printemps à pied ou en voitures ; ceux des émouleurs qui avaient cheval et voiture vendaient de la boissellerie et de la ferronnerie de Villotte et Vaubecourt et complétaient à Langres leur assortiment de coutellerie.
A cette époque, des fabricants d'outils sont répertoriés dans le village.
En 1835, le village fait principalement commerce des fers et comporte des fabriques de faucilles, des tanneries, des huileries…. ( La Meuse Hugo, Verne, Joanne)
En 1881, Adolphe Joanne cite les tourneries de Vaubécourt dans son ouvrage sur la Géographie du département de la Meuse.
La tradition locale rapporte que Louis XIII (roi de France) logea à Vaubécourt chez Jean V dans le courant de la première quinzaine du mois de juin 1632. Il accepta un cadeau de bois des habitants du village. Jusqu'à la révolution, les tourneurs du village auraient envoyé à Versailles une série de vaseaux ( jattes en hêtre tourné ) que le roi utiliserait en signe de pénitence pour le repas du Vendredi Saint. ( Ces vaseaux étaient utilisés aussi pour la fabrication des miches de pain. Les ustensiles en bois produits à Vaubécourt ( boites à sel, battoirs de lavandières ) étaient vendus dans la région par des colporteurs qui portaient leur fardeau sur leur dos.
Agriculture :
En 1979, le village comptait encore 19 exploitations agricoles. Actuellement, il n'en compte plus que 5.
Le village comporte encore toutefois un ensemble scolaire qui permet aux enfants de rester sur place de la maternelle à la classe de troisième.
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