VAUBECOURT

Le blason de village ancienne seigneurie:

De gueules à trois casques d'argent disposés 2-1.

Ce sont les armes de l'ancienne famille seigneuriale de Vaubécourt dont le blason est mentionné par Dom Pelletier et par J. Cayon. Cette famille d'ancienne chevalerie s'est fondue dans la maison de Nettancourt pour former la branche des Nettancourt de Vaubécourt, en faveur de laquelle la terre de Vaubécourt a été érigée en comté en 1635 pour Jean de Nettancourt. Le blason de la famille de NETTANCOURT VAUBECOURT : ( Comté à partir de 1635 )

PRESENTATION :

" VOBCOURT " est actuellement un village d'environ 250 habitants ( 1302 en 1804, en 1808 il y en avait 1301, 1088 en 1824, 946 en 1874, 1020 en 1881, 699 en 1911, 460 en 1922) ces chiffres variant suivant les sources).

On y compte encore une boulangerie, un "bistrot', un bureau de poste, un artisan débardeur, quelques agriculteurs, un kinésithérapeute, un groupe scolaire (maternelle et primaire) et un collège.

C'était autrefois un village florissant, le bois, le commerce et les petites industries étaient actifs. Il y avait aussi un moulin, une gendarmerie et un curé.

C'est un chef lieu de canton.

Comme la plupart des villages, il a une petite histoire avec un grand H, celle dont on parle quelque fois dans certaines éditions régionales et sa vraie histoire, celle qui porte un petit h.

L'histoire au jour le jour de ses habitants, celle dont on parle dans les repas de famille ou au bord de la route entre amis, celle de ces héros bien humbles dont la notoriété n'a jamais dépassé celle du village ou du canton. Avec ses Henry Renauld, le Zougou, le père Jean, le Néness, le Génène…

C'est cette histoire dont on se dit qu'on devrait l'écrire avant que les " vieux " ne meurent mais que l'on ne couche jamais sur le papier. Mais est-ce vraiment utile ? Puisque les générations qui se suivent créent à chaque fois une nouvelle histoire digne d'inspirer des auteurs tels que Pagnol quelques fois et d'autre Zola tant la vie apparemment terne peut être variée malgré la petite taille du village?

 

La fête patronale:

 

HISTORIQUE :

Vaubécourt est un chef lieu de canton depuis 1790.

Le village est situé dans le département de la Meuse dans la vallée d'une petite rivière l'Aisne au carrefour des RD 2 et RD 122. Son appellation connue la plus ancienne VUARBODICURTE date de 1006.

L'origine du nom : domaine (latin curtis) d'un éponyme germanique (franc) WARBOTO ou bien encore WAZZO OU WAZZIN selon les sources. C'est l'unique village connu portant ce nom.

 

Comment nommaient-on ses habitants?

Par le passé, on appelait ses habitants les " SEBIéLES " en français et "VAZOTZ " en patois. Quelques données chiffrées :

Géographie :

Superficie du territoire : 2 262 Ha

Altitude : 201 m

Rivière traversant le village: L'Aisne.

Distance de BAR LE DUC : 20 km Distance de VERDUN : 40 km

 

LA BATAILLE DE VAUBECOURT 1297 :

L'abbaye de Beaulieu se trouve en terre d'Empire, mais elle cherche à se libérer de la lourde tutelle qu'exerce Thiébaut II comte de Bar. En 1825, elle se met sous la garde du roi de France. ( En cette même année, Philippe le Bel a épouse Agnès de Champagne héritière du comté) Le comte réagit par des représailles contre les sujets de l'abbaye. Il est condamné en 1290 par le Parlement de Paris en principe incompétent, et bien sur il proteste, soutenu par l 'Empereur Rodolphe de Habsbourg. Thiébaut mort, son fils hérite de la querelle. Il entre dans une coalition organisée contre le roi de France par le roi d'Angleterre Edouard 1er (dont il a épousé la fille Alienor en 1294). De son côté, Philippe le Bel rallie à sa cause le comte de Luxembourg, le Duc de Lorraine et il achète l'Empereur d'Allemagne Adolphe de Nassau, à court d'argent. Malgré l'inconsistance de la coalition dont il est partie et quoique pratiquement isolé, Henry III prend l'offensive. Il commence par brûler l'abbaye, le trésor, les archives, le village et emporte à BAR LE DUC la Vierge d'argent et les reliques de St Rouen. Un de ses lieutenants ravage plusieurs villages de Champagne. Philippe le Bel est occupé en Flandre. C'est Gaucher de Châtillon, Sénéchal de Champagne, qui prend la direction des opérations contre le Barrois. Il brûle Rosne, Belrain, Naives, Erize, Salmagne, Lavincourt, Culey … Il bat le comte Henri près de Vaubécourt. Les conséquences de cette défaite vont être sévères.

Le village a été victime des guerres du XIV° et XVII° siècle ( Campagne du barrois qui opposa les troupes de Mazarin à celles de Condé ).

La commune fut incendiée en 1378 par les troupes de Louis XI et en 1437 par les écorcheurs.

En ces temps de désolation, ces hommes tels des hordes de loups dévastaient les campagnes.

En 1635, Louis XIII érigea la terre de Vaubécourt en comté. La localité fut à nouveau incendiée par les Croates en 1636. Les croates sont formées de bandes de pilleurs indépendantes.

Au XVIIe siècle, les pays meusiens vont subir directement les conséquences de l'alliance de Charles IV, Duc de Bar et de Lorraine, de 1624 à 1675, avec les ennemis du roi de France.

Louis XIII puis Louis XIV considèrent le Barrois comme un territoire ennemi. Les campagnes sont dévastées, les châteaux ducaux sont démantelés et leurs possessions occupées.

Certaines sont même annexées par la France, en particulier l'Argonne ducale avec Clermont, Dun-sur-Meuse, Stenay ... qui vont former le Clermontois. · On peut rappeler qu'à cette époque on se trouve au milieu de la guerre de trente ans 1618 / 1648.

Cette guerre qui débuta par une révolte protestante dans le centre de l'Europe enflamma l'Europe pendant une trentaine d'années. Mais dans notre région, la volonté d'annexion des Trois Evéchés ( Metz Toul et surtout pour nous Verdun ) que la France occupe à titre de protection depuis 1552 est la cause du différend avec la maison d'Autriche. ·

Sous l'ancien régime, Vaubécourt relevait du bailliage et de la prévôté de Bar et au spirituel, du diocèse de Châlon et du doyenné de Possesse.

 

Le château de Vaubécourt.

La famille de Nettancourt fit construire un château au XV° siècle. Il fut plusieurs fois remanié jusqu'au XVIII° siècle avant d'être confisqué et revendu à la révolution. Il a été démonté en 1791 pour être revendu en matériau de construction.

 

La vie fin XIX début du XX° sciècle:

 

Vaubécourt et la Grande Guerre.

Vaubécourt a reçu la Croix de Guerre 14-18 VAUBECOURT, commune citée à l'ordre de l'armée.

CITATION

Vaubécourt bombardé par l'ennemi en 1914, a été en grande partie détruite. N'a jamais cessé de faire preuve d'une complète abnégation et d'une fois inébranlable dans le succès final.

( Arrêté du 24 mars 1921 ) Vaubécourt fut le cadre de quelques combats et l'on retrouve parmi les morts dans le village :

Entre le 5 au 12 septembre 1914 : Huit civils dont plusieurs femmes sont massacrés.

Le 10, l'ensemble du village, la mairie, l'église avec son mobilier et la dalle funéraire des seigneurs du lieu (monument historique) sont détruits (122 immeubles) Ces événements se sont déroulés durant la période correspondant à la bataille de la Marne.

Le tacot qui passait dans le village a été utilisé pour ravitailler Verdun.

Fernand BOURDIER employé par la Banque de France à la fabrication des billets est mort à VAUBECOURT le 8 septembre 1914.

BOURDIER FERNAND né le 22 octobre 1889-8 septembre 1914 entré à la Papeterie de Biercy, le 2 mars 1905. De la classe 1909, il fit 2 ans de service militaire au 76ème régiment d'infanterie à Coulommiers et obtint le grade de caporal. Mobilisé le 2 août 1914, il rejoignit son régiment et fut nommé sergent. Tombé au Champ d'Honneur, le 8 septembre 1914, à Vaubécourt (Meuse). Décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire à titre posthume. Edmond mort pour la France à Vaubecourt le 06 septembre 1914.

Témoignage de Suzanne : " J'avais 11 ans seulement en 1914. Mais je vois encore mon oncle Edmond mobilisé le 2 août, et qui est parti chapeau de paille sur la tête, en disant "on sera revenu dans trois mois". Il a été porté disparu le 6 septembre 1914, à Vaubécourt dans la Meuse. Mon père étant ajusteur a été mobilisé en usine à Paris. Ma grand-mère et ma tante fabriquaient à domicile des masques à gaz pour la maison Kaplin.

 

L'hôpital militaire américain de 14/18.

Un hôpital militaire américain avait été installé à Vaubécourt durant la première guerre mondiale.

Cet hôpital se trouvait en bordure de la route d'Evres, d'ailleurs les restes de deux cuves de béton d'une trentaine de mètres cube ainsi que les restes de chemins pierres étaient encore visibles de longues années après ainsi que des piquets métalliques et du fil de ronce.

D'ailleurs se souvient Henry Gand, lorsque le socle de la charrue se coinçait dans les fils, il fallait faire marche arrière aux chevaux, ce qui n'était pas facile. Les deux cuves ont été cassées petit à petit et toutes les traces superficielles ont fini par disparaître.

Une soeur de mon grand-père M Henry BAUDIER a travaillé à cet hôpital, elle a d'ailleurs épousé un américain qu'elle a suivi aux Etats Unis, par la suite sa sœur Rose l'a suivie.

 

La seconde Guerre mondiale :

L EXODE :

Après avoir vu passer des colonnes de réfugiés qui fuyaient devant l'offensive allemande (préférant passer par les petites routes), la défaite surprise de l'armée française entraîna l'exode de toute une partie de la population de Vaubécourt. Certains de ses habitants se rendirent dans les Vosges, d'autres en Haute Marne. Malgré tout certains choisirent de rester. Ainsi mon père âgé de 8 ans est parti en camion jusqu'à Haironville emmenant dans son sac d'école 5 kg de sucre. A Haironville, il a été pris en compte par son grand-père qui conduisait un chariot appartenant à M GEMINEL. Ils se rendirent jusqu'aux environs de COUSSEY 88.

Ma mère âgée de 7 ans et sa famille quant à eux, se rendirent jusqu'à Harreville les chanteurs (52). Ils passèrent STAINVILLE en feu.

Dans les environs de GONDRECOURT LE CHATEAU, ils furent bombardés par des avions italiens. Mme ROUY, une personne âgée qui s'était réfugiée dans un fossé fut blessée à un bras. Mme DELAUNAY qui demeurait dans un baraquement situé à côté de la maison de M L'HOTE partit-elle aussi en exode. Elle ne fut jamais retrouvée. De retour d'exode de nombreuses habitations avaient été brûlées, les habitations Geminel, jusqu'à la maison de M MONTIGNEUL (actuelle maison Lyonnais)qui n'était pas parti en exode, la rue des trois frères Rulot n'existaient plus. Privé de logement en rentrant d'exode, M Geminel s'est installé dans une maison située au 30 grande rue. Par la suite, il acheta cette habitation. Cette maison avait été réquisitionnée au début de la guerre par l'armée et était occupée par un médecin.

 

LE BRACONNAGE :

Certains habitants profitèrent de la retraite pour récupérer des armes dont ils se servirent pour braconner durant la guerre et même peut après. Un membre de ma famille " ramassa " même un fusil mitrailleur qu'il enterra bien graissé au pied d'un arbre à la sortie du village dans les bois sur la route d'Yvraumont. Ces armes compensèrent les armes de chasse qui avaient été confisquées par l'occupant.

On braconnait de différentes façons, ainsi mon père et ses frères ne supportaient plus les lièvres que mon grand-père Henry BAUDIER, cantonnier rapportait très souvent. L'excès de viande sauvage leur donnait des boutons. D'autres préféraient chasser le gibier plus gros sangliers, chevreuils. Ils partaient sans armes de chez eux puisque les bois des environs fournissaient d'armes de guerre et de munitions.

Ils piégeaient de différentes façons, allant jusqu'à " tendre " des fusils sur les passages de sangliers ou alors en utilisant les lignes électriques pour faire des pièges électriques. Bien souvent mon grand-père Emile Platel braconnait avec deux ou trois de ses amis dont je citerai les noms. Mon enfance fut bercée par ses souvenirs. Il nous racontait comment un de ses copains avait sauté sur un sanglier pris dans un piège à palette ou un collet pour le saigner à l'aide d'un couteau( ayant oublié sa hache ou ne désirant pas se servir de son fusil de peur du bruit de la détonation.)

Lors de leur retraite les troupes allemandes ont brûlé une partie du village et notamment la basse cour, le gros bout et une grange appartenant à la famille DUBAUX située sur la route de REMBERCOURT. Les premiers incendies ont été allumés lors du passage de l'ennemi et la grange a été brûlée lorsqu'il est repassé. En effet, les nombreuses routes coupées par les FFI ont gêné la retraite de ces derniers. Les routes ont été coupées à la grande gare, au moulin de Pretz, à Evres, à Rembercourt….

A ce moment là, Marceau HORVILLE demeurait 32 grande rue. Il se trouvait devant son domicile lorsque les Allemands mettaient le feu à la grange de la famille DUBAUX. Etonné, il les regardait faire lorsque qu'il fut mis en joue et que l'un des soldats fit feu sur lui, le ratant mais touchant le mur de son habitation. En y regardant de près l'on peut sans doute l'éclat sur la façade.

M Etienne LEDUC s'est fait également tirer dessus par l'ennemi alors qu'il n'avait rien fait de particulier. Il se trouvait à LIAUMONT où il œuvrait avec sa charrue. Une balle tirée par un soldat qui passait sur la route d'Yvraumont atteint un des bras de sa charrue.

 

Le S.T.O.

Le service du travail obligatoire. Certains habitants du village furent accaparés par le STO ainsi M DUBAUX Georges passa une grande partie de la guerre en Allemagne tandis qu'Henry GAND plus âgé d'un an et plus chanceux ne passa qu'une semaine dans les champignonnières de Savonnière en Perthois à pelleter de la terre.

 

LES RUSSES :

Il semble que de nombreux évadés russes avaient trouvé refuge dans les environs de VAUBECOURT notamment à SOMMAISNE. Affamés; ils venaient la nuit frapper aux portes des maisons. Ma mère Josiane Baudier et sa sœur Edith Gand se souviennent que lorsqu'ils venaient taper à la porte pour demander de la nourriture ou qu'ils venaient manger avec eux, elles avaient peur, craignant que l'occupant ne vienne les surprendre.

Trois russes étaient aussi réfugiés dans un petit bois situé à Bourgogne. M Jules VIEILLARD se souvient que certains habitants dont son père allaient à tour de rôle leur porter à manger la nuit. Il y avait aussi des bandes de russes, armés qui sillonnaient la région, M Jules Vieillard se souvient d'en avoir rencontré une dont certains membres portaient une " mitrailleuse " en bandoulière. Une de ces bandes aurait attaqué un bureau de poste à CHAUMONT SUR AIRE.

Ces habitants de Vaubécourt, ces humbles comme on les appelle quelques fois dans les livres savants comme disait ma grand-mère n'ont jamais réclamé aucune reconnaissance ni remerciement à l'issue de la guerre.

 

LES PETES CULS :

C'était des pétards que faisaient les enfants pendants la guerre à l'aide de cartouches que les soldats français avaient abandonné en masse dans les environs. Ils enlevaient la balle et rebouchaient la cartouche avec du papier et fixaient un fils de fer qui servait de percuteur. Ils lançaient l'ensemble dans les airs. En retombant le fils de fer percutait la cartouche qui explosait. Les enfants s'amusaient également avec des cartouches de poudre qu'ils transportaient dans leur petite " carrioles " à quatre roues. Certains enfants s'amusaient autrement mais de façon toutes aussi dangereuse. Ils fixaient un fusil (en l'occurrence un Lebel abandonné par les soldats français ) dans un étau et ils s'amusaient à tirer. Une fois, les enfants se trouvaient dans la grange de M AUBRY à la grande rue et les balles atteignaient la grange de M DUBAUX.

 

LE MARIAGE MENUSIER.

Au mois de février 1942 M Eugène Menuisier s'est marié, il a invité plusieurs personnes de Bar le Duc.

Jules Vieillard est son père travaillaient dans les bois de Vaubécourt. Henry Vieillard décida de rentrer plutôt en raison du mariage. Il passa félicité les mariés. Pour le remercier, M MENUSIER qui avait tué un bœuf lui offrit deux côtes de l'animal. Alors qu'ils se trouvaient devant leur domicile, Ils virent arriver 4 ou 5 véhicules allemands avec des soldats à l'intérieur. Les occupants de deux véhicules allèrent sur l'arrière de l'habitation de M MENUISIER tandis que les autres se rendirent à la noce et ils se saisirent des invités des confessions juives. Selon M VIEILLARD on ne revit jamais ces personnes. Qui donc se souvient encore de ce triste épisode ?

En fait, il n'y a eu qu'une personne emmenée par les soldats, il s'agissait de M AGRAPART, un résistant de Bar Le Duc qui est décédé en déportation.

La colère de l'Emile.

Les vélos :

Connu dans le village pour son caractère particulier, Emile Platel survivant de la première guerre mondiale faillit entrer en résistance bien malgré lui.

Il ne supportait pas les " boches " comme il les appelait et aussi quand ce jour de 1944 deux allemands de passage volèrent ses bicyclettes…..

Ses deux belles-filles alors enfants avaient stationné leur bicyclette devant la Maison de M ZIEGLER (siuée à gauche de l'ancien presbytère) lorsque des allemands sont passés et les ont prises.

L'Emile, pris de colère se disputa avec eux puis se rentra à son domicile.

Il prit son fusil de chasse et se rendit dans la cave de son habitation. Il épaula les deux soldats par les petites ouvertures près à rendre sa justice.

Les deux soldats allemands ne se sont sans doute jamais rendus compte qu'ils n'avaient eu la vie sauve qu'à l'intervention de ma grand-mère qui par crainte des représailles avaient empêché son mari de commettre l'irréparable.

L'Emile réussit à se dominer et se cacha dans un tas de foin attendant que sa colère s'apaise et surtout que les soldats quittent les lieux.

Il ne revit jamais les deux bicyclettes, et quelques années avant sa mort, quarante ans après les faits, il regrettait toujours d'avoir cédé à son épouse et de ne pas avoir fait sa vendetta personnelle.

 

La monographie du village par M BRISSE Instituteur.

( Si certains sont interessés par une photocopie de la monographie me contacter)

 

En attendant de faire un site complet sur le village.

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